Dès l'introduction magnifique le ton est donné. Et quand on connait le talent de Peter Watts à imaginer la post-humanité à partir de personnalités abîmées, fracassées ou encore à revisiter la figure du vampire (lisez "vision aveugle" !) on pardonne volontiers les quelques passages longs et obscurs d'autant plus qu'ils contribuent à rendre ce voyage si  intense. Un bijou de délire futuriste paranoïaque. Une fois remis, jetez un coup d’œil à la postface. Antoine L